Ángel caído (Ange déchu)

Informations

  • Année : 2018
  • Durée : 7 min
  • Réalisateur(s) : Miguel G. Morales

Synopsis

Un collage de cartes postales, documentaires touristiques et actualités sur un monument fasciste aux Canaries devenu, au fil du temps, un ange déchu.

Miguel G. Morales

Biographie

Né à Tenerife (Îles Canaries), Miguel G. Morales est un cinéaste espagnol. Son travail se situe à la périphérie de la non-fiction à fort caractère documentaire, investigateur et essayiste. Sa formation se développe à Madrid et à la EICTV de San Antonio de los Baños (La Havane). C’est précisément à Cuba qu’il réalise son premier court-métrage documentaire El viejo y el lago et qu’il aborde l’un de ses thèmes phares : la solitude. Ses premiers travaux centrés sur la recherche artistique combinent l’intervention audiovisuelle dans différents projets d’exposition tels que ceux consacrés à la génération de la Seconde République espagnole liée à la revue Gaceta de Arte et au surréalisme dans son île natale (“aislados”, “las dos que se cruzan”, “Monsieur Domínguez”, “En el ala del sueño”, “Una luz en la isla” o “Los mares petrificados”).

Dans Al Silencio ou Iter in semet ipsum, d’autres pièces du milieu muséal, il approfondit l’enregistrement du processus créatif de divers plasticiens. La littérature fait également partie de cette première étape avec des incursions dans les mondes d’Ignacio Aldecoa ou de José Saramago. Le peintre et militant écologiste César Manrique a fait l’objet d’une autre de ses enquêtes, qui est toujours en cours, avec des films comme Taro. El eco de Manrique (2012). Les œuvres ont été tournées dans des pays européens et ont été présentés dans des festivals et centres artistiques internationaux.

Actuellement, après des courts-métrages tels que Retina ou L’homme qui vous fait dormir, son point de vue est plus introspectif et personnel. Il achève son travail sur différents projets à caractère plus ethnographique sur l’île d’El Hierro, comme Pozo Negro ou La vida lenta. Il collabore avec l’artiste plasticien S. Navarro Martín sur Juana ou Esclavos sin ser esclavos en 2016. Ils ont récemment présenté leur dernière collaboration, le long-métrage documentaire expérimental De los nombres de las cabras qui a remporté le Grand Prix de la Ville de Lisbonne pour le Meilleur Long-métrage lors de sa première mondiale, en 2019. Il alterne ces travaux cinématographiques avec des créations vidéo, des collaborations avec des artistes plasticiens ou scéniques et des mises en scènes de plusieurs expositions audiovisuelles. En 2018, il réalise une création vidéo nommée Ángel Caído, autour des vestiges de la dictature espagnole dans son île, œuvre qui s’inclut dans l’exposition collective d’art politique En medio de su orgullo. En 2019, une fiction intitulée Hibakusi-cen est -une fois encore- tournée à Cuba, avec un scénario de l’écrivain et poète cubain Atilio Caballero.

Filmographie
  • 2018 : Ángel caído 2018 (documentaires)
  • 2015 : Las Manos (documentaire)
  • 2012 : TARO. El eco de Manrique (documentaire)
  • 2011 : Aldecoa. La huida al paraíso (documentaire)
  • 2010 : Una luz en la isla. Domingo Pérez Minik (documentaire)
  • 2009 : Iter in semet ipsum. Dámaso (documentaire)
  • 2007 : Monsieur Domínguez (documentaire)
  • 2005 : Al Silencio. Cristino de Vera (documentaire)
  • 2004 : MAUD. Las dos que se cruzan (documentaire)
  • 2003 : Aislados. La esencia de un espíritu (documentaire)
Courts-métrages
  • 2017 : Pozo Negro (documentaire)
  • 2016 : Juana (documentaire) - co-réalisation
  • 2016 : Esclavos sin ser esclavos (documentaire) - co-réalisation
  • 2015 : Hombre que hace que duerme (documentaire)
  • 2014 : Retina (documentaire)
  • 2012 : Claraboya. El libro perdido de Saramago
  • 2001 : El Viejo y el Lago (documentaire)