Les révoltés de l’an 2000 (Quién puede matar a un niño)

Informations

  • Année : 1976
  • Durée : 1h52
  • Réalisateur(s) : Narciso Ibáñez Serrador
  • Contact : ines@carlottafilms.com
  • Scénario : Luis Peñafiel, d’après le roman El Juego de Juan José Plans
  • Musique : Waldo de los Ríos
  • Photo : José Luís Alcaine
  • Montage : Juan Serra, Antonio Ramírez de Loaysa
  • Acteurs : Lewis Fiander, Prunella Ransome, Antonio Iranzo, Miguel Narros, María Luisa Arías, Marisa Porcel
  • Langue : Espagnol, Anglais

Synopsis

Un couple d’anglais arrive sur la petite île d’Almanzora pour passer deux semaines de vacances, éloignés de la foule. Mais à leur arrivée, ils découvrent un village abandonné par ses habitants où les enfants font la loi.

Narciso Ibáñez Serrador

1935, Uruguay
Biographie

Né en 1935 en Uruguay, Narciso Ibáñez Serrador grandit en Amérique du Sud au sein d’une famille d’artistes, entre un père metteur en scène et une mère actrice. En 1947, il s’installe en Espagne et intègre à son tour l’univers des planches comme comédien puis metteur en scène. Durant les années 1950, il écrit de nombreuses œuvres radiophoniques. C’est en 1963 que Narciso Ibáñez Serrador tourne pour la première fois pour la télévision espagnole ; sa carrière sera dès lors essentiellement consacrée au petit écran à travers une série de programmes d’un éclectisme rare. Il est notamment une figure de proue du divertissement télévisé avec l’émission familiale Un, dos, tres… responda otra vez (1972- 2004). Puis, à la manière du « Alfred Hitchcock présente » (1955-1962), Ibáñez Serrador crée lui aussi sa série d’horreur, Historias para no dormir (1966-1982), qui marque l’imaginaire de nombreux jeunes spectateurs espagnols. Dans Mis terrores favoritos (1981-1995), il présente chaque semaine un grand classique du cinéma d’épouvante, de L’Homme qui rétrécit (1957) aux films de la Hammer. À son tour, Narciso Ibáñez Serrador réalise deux longs-métrages qui font date dans le cinéma de genre : La Résidence (1969), histoire d’amours troubles dans un pensionnat de jeunes filles au début du XXe siècle, et Les Révoltés de l’an 2000 (1976). Icône de la culture espagnole qui toucha à tous les genres et à tous les médiums, Narciso Ibáñez Serrador s’est éteint à Madrid en juin 2019.